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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:39

La lassitude est à la fin des actes d'une vie machinale, mais elle inaugure en même temps le mouvement de la conscience. Elle l'eveille et provoque la suite. La suite, c'est le retour inconscient dans la chaine, ou c'est l'eveil définitif. Au bout de l'eveil vient, avec le temps, la conséquence : suscide ou rétablissement. En soi, la lassitude a quelque chose d'écoeurant. Ici je dois conclure qu'elle est bonne. Car tout commence par la conscience et rien ne vaut que par elle. Ces remarques n'ont rien d'original. Mais elles sont évidentes : cela suffit pour un temps, à l'occasion d'une reconnaissance sommaire dans les origines de l'absurde. Le simple "souci" est à l'origine de tout.

 

 

 

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 15:50

" Ce ne sont pour l'ordinaire que des nuances dans le gris ; tant que l'on est occupé, on n'y pense point ; mais dès qu'on a le temps d'y penser, et que l'on y pense avec application, les petites raisons viennent en foule et vous croyez qu'elles sont causes alors qu'elles sont effets. Un esprit subtil trouve toujours assez de raisons d'être triste s'il est triste, assez de raisons d'être gai si il est gai ; la même raison souvent sert à ces deux fins."

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 17:58

« Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu'à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu'une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné. »

 

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 15:59

"Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. […] La fureur qui nous anime est insensée ; nous ne sommes plus couchés, impuissants sur l’échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver… pour nous sauver et nous venger. Repliés sur nous-mêmes comme des chats, nous courons, tout inondés par cette vague qui nous porte, qui nous rend cruels, qui fait de nous des bandits de grand chemin, des meurtriers et, si l’on veut, des démons, - cette vague qui multiplie notre force au milieu de l’angoisse, de la fureur et de la soif de vivre, qui cherche à nous sauver et qui même y parvient. Si ton père se présentait là avec ceux d’en face, tu n’hésiterais pas à lui balancer ta grenade en pleine poitrine."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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