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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 09:19

Soulève

Passe

Passe le temps 

Trépasse

à tâtons dans la brèche, bêche

un bout de terre seul heurte le carreau sale.

Il a encore gagné

On rembobine et la bobine rend l'âme

Tu peux prier pour qui tu veux 

Le sage est sourd de pensées, sensationnelles ou sensées.

Tu as perdu le feu, éteinte la flamme à venir

Secoue l'ame, couche toi, tu es devant

décale ton corps et laisse passer les honnêtes gens.

Ceux qui ont la main sur le coeur et le coeur sur le porte monnaie.

Il est l'heure de payer.

dégâts

débris 

sueur

erreurs de quelques heures 

qui auront coûté la vie entière d'un dur labeur.

Inévitablement la source de chaleur reste la même.

Le temps en pièces détachées répare l'horloge cassé

et démantèle la bourse de minutes que l'on compte à sa ceinture percée.

Une goutte 

puis deux 

et encore une autre goutte

Le robinet fuit

toi aussi 

vers des lieux inconnus pour te connaître un peu mieux

sans doutes 

ni autres pensées

évidemment.

 

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 12:33

Je m'enfonce six pieds sous terre. J'avais retrouvé l'arbre aux battements de coeur, celui qui te donne envie de continuer la vie avant la mort. Des sables mouvants, la boite d'anti-dépresseur est vide, qui va sortir les poubelles ? Qui va dire adieu aux souvenirs qui s'amplifient au fur et à mesure que l'on s'eloigne de l'arbre aux battements, on en est remplis, sommes nous creux à l'interieur, peut-on me briser si je jette un peu trop de mémoire aux ordures ?

Du sable dans les chaussures, dans la tête, plus envie de me débattre, ne plus me battre, pour rien ni personne, le jeu est repartit, devinez quand je me jetterai d'un pont en regrettant de le faire seulement quand il sera trop tard.

On ferme la porte à clé, on se demande pourquoi on se deteste, pourquoi les gens nous aiment et puis nous abandonnent au plein milieu du desert, on en vient à penser que l'oasis existe vraiment, seulement cela n'est que du vent. Le pantin n'a plus de fil, et il s'enfonce, je vous jure qu'il est bientôt au centre de la terre, et qu'il est impossible d'y respirer.

 

 

 

 

 

 

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 18:24

Arrivé au milieu d'un champ de pluie rempli de vert, une alarme retentit, quelques bruits de vent atténuent la gravité en en déformant le son. Un paradis terrestre dévasté par mon regard pessimiste s'éttend à perte de vue, et les rayons du soleil percent peu à peu le ciel. Ils fusillent du bout de leurs mains le tic tac de l'horloge, dès que je ferme les yeux je vis une eternité, dès que je les ouvre les secondes se comptent par 10.

Je sens que ça me brule en dedans, les couleurs se floutent, peut être seulement pour un instant, peut être pour toujours. Alors j'attends de voir si le bleu reviens, si j'arrive à distinguer mon pied du sol sur lequel je marche. Je suis dessiné par un insatisfait, il éfface mes traits et les faits autrement . Depuis que je vis sans ficelles j'ai peur de tomber dans le vide à chaque pas, je me retiens de respirer pour être stable, la cécité de m'aide pas, voilà que mon oeil droit ne voit plus rien, j'attends la fin de la métamorphose.

 

 

 

 

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 20:48

Je me suis emparé du tableau numéro 3, je l'ai volé presque trop facilement.  De ses flammes qui m'ont réchauffées je n'en récolte que des cendres, il n'avait jamais été aussi beau que lorsque je ne pouvait que le voir. Un verre en cristal entre les mains que je jette de toutes mes forces contre un mur. Il se brise, je pars sans me retourner.

Voilà que je reprends le chemin de cette plage, sont-ce les nuages qui sont de plus en plus bas où mon corps qui se rapproche du ciel ? A cet instant j'envie l'ombre qui me suis, sa silouhette, dès que les détails se font trop précis, qu'il déssinent les traits de l'imperfection sur ma peau, des cernes, un regard trop perçant sur des choses trop fragiles.

La coccinelle s'envole, j'y suis allergique, qu'elle parte, qu'elle ne revienne pas.

Les autres portraits se sont enfuis, il leur a poussé des jambes pendant la nuit et ils sont allés se réfugier ailleurs,chez qui que ce soit pourvu que ça ne soit pas moi.

Et puis merde ils me manquent, voilà c'est dit, maintenant nous pouvons passer à autre chose.

A autre chose oui, mais à quoi ?

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 00:06

Après chaque tentative de socialisation se déroule cette remise en question de ce qui est bien et normal de faire dans la société actuelle. Après chacun de ces ballons lancés à coté du panier je renonce à jouer à ce jeu que je n'aime pas. La notion de besoin et de nécessité se floute, comment rester sur ces rails sans se faire écraser ? L'idée que quelqu'un d'autre déteste les gens autant que moi me fascine, quoi qu'il en soit il faut que j'arrête de chercher cette personne.

Quelle comédie lassante, ce manège qui vous fais tourner en rond autour de moi, je ne suis dans aucune conversation, je suis invisible et pourtant je vous vois, à essayer de vous distinguer dans ce groupe de chimpanzés qui désirent être eux-même le centre du monde, il s'écoutent parler plus qu'ils n'entendent et n'en retiennent que leur propre morale.

Je n'ai pas envie d'être pris en photo, je n'ai pas envie que l'on me connaisse, j'avorte l'idée de rester dans l'histoire, préférant de loin l'errance fantomatique qui me fait penser être étranger à tout vos souvenirs, où que j'aille je reste le même, sans expression trahissant la moindre envie. On oublie l'amour, on oublie l'argent et tout ce qui attise l'éternelle question " pourquoi ?". A cette interrogation qui nous persécute, la solitude y amène une réponse que nul autre état ne serait en mesure de produire, je pose les questions, et les gens que j'observe y répondent sans le savoir.

Car après tout un bout de papier est tout ce qu'on attend d'une personne, qu'elle ne parle pas d'elle même en vous coupant dans votre pensée, qu'elle ne trouve pas de solution car il n'y en a aucune, qu'elle sublime le silence à la lecture de quelques phrases mal écrites. 

 

 

 

 

 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 18:41

Ma chambre est une espèce d'espace, lorsque j'éteins les lumières je ne vois les toiles éclairées qu'à la lumière de l'étoile, un ballet déconcertant de sonorités qui n'existent pas envahissent le vent froid qui s'engouffre dans la pièce par la fenêtre,  est-ce la pie qui toc à mon volet depuis tout à l'heure ou un morceau de ciel seul qui heurte le carreau sale et fait naître ce bruit qui revient sans cesse ? les mêmes mots dans un ordre différent plongent dans un lac de phrases en désordre un écrit de plomb jeté au hasard, or dresser un constat de ce con statique les doigts au clavier qui rie et crie serait futil. Ainsi fut-il le seul à ne pas avoir encore trouvé sa voie, entre envie et désillusion, il continuera à répondre aux détracteurs de son habituel discours " ça va"  par cette même expression de deux mots qui résument sa joie d'être en vie.

 

 

 

Décidémment je n'ai plus d'inspiration...

 

 

 

 

 

 

 

 


 
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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 22:44

Tout effacer pour recommencer, la seule phase indélébile est ma conviction de vous échapper eternellement sans que vous ayez envie de me rattraper. En un souffle je suis déjà plus loin que vos pensées les plus lointaines, je ne suis pas un personnage mais cent-mille, qui se multiplient sans cesse pour mon plaisir egocentrique, ce narcissisme poussé à l'extrème dans lequel je fonde mes certitudes et mes nevroses.

Et si je cris à l'aide je sais déjà que personne ne viendra.

Il est tard et je profite de ma fatigue pour dire que je serait encore fatigué demain, et tous les autres jours de la semaine. Le monde devient plus beau quand on se persuade qu'on ne va pas passer la nuit, et surtout qu'on accepte que tout se finisse en une seconde sans rien regretter.

J'ai maintenant en  face de moi cette réalité, et personne pour couper notre conversation.

 

 

 

 

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:43

Des corbeaux qui volent au dessus de moi, ils attendent que je m'endorme pour me bouffer, personne pour me venir en aide, et les télés du monde entier qui diffusent en direct le massacre sur écrans géants.

La coccinelle n'est plus qu'un diable qui recrache sa fumée dans vos yeux, la vision se brouille, on avance en reculant, dix-huits fois quatre saisons dans le ventre, les capitales sont toutes les mêmes, remplies de vombrissements au rythme effréné de la vie des autres qui se tasse dans les livres d'histoire. Incapable de retenir la moindre date, le printemps souffle dans ma tête les feuilles mortes d'un horizon abandonné. Un aquarium fissuré qui noie mon entourage, je n'ai aucun remords à les laisser se débattre hors de l'eau.

A ce printemps qui balaye les relations superficielles, le misanthrope refait surface et hantera demain les couloirs sombres remplis d'automates qui marchent tous dans le même sens sans jamais se retourner.

 

 

 

IMG 0421

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:10

Je n'ai plus d'inspiration

 

 

 

 

 

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 20:42

Coccinelle quand tu te pose sur mon bras pendant les intercours je me sens bien.

 

 

 

 

 

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