Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

LIKEAROLLINGSTONE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 15:16

IMG_0417.JPG

  A mon reveil je vois flou, je ne sais pas si cela va durer, je sais juste qu'aujourd'hui je suis vivant.

 

IMG_0416.JPG

 

  J'adore les guirlandes, ça me rappelle Noël, ça me rappelle aussi que la solitude est moins prononcé lorsqu'on a des guirlandes. Noël, ça me rappelle que cette fille ne me rappelle pas.

 

IMG_0415.JPG

 

  Un dernier coup d'oeil vers mon univers qui disparait tous les matins, la lumière du jour viendra détruire ce qu'il me reste d'imagination, me condamnant ainsi à passer une journée ordinaire, certains évènements la rendront plus ou moins agréable, mais surtout encore plus banale.

IMG_0414.JPG

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 13:28

J'ai besoin d'aimer ce que je ne peux pas aimer. C'est ce paradoxe qui crée la plupart du temps ma depression estivale annuelle. Tandis que Pierrot baise trois fois par jour, que Manu a trouvé une copine et que Michel fête ses un an, Stéphane écrit dans sa chambre. Puisque personne ne l'aime il essaye d'aimer des choses qui par nature ne peuvent pas lui rendre son amour, grâce à cela il oublie un peu que demain il sera à nouveau seul. C'est cette lucidité de croire n'être assez bien pour personne qui fait le plus mal. Parler de soi à la troisième personne, se refuser à penser que nous sommes le seul sujet de conversation que nous ayons, pour ne pas dire "je me desteste" mais "je le deteste".

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 14:36

Je ne ressens plus de plaisir à acheter des choses, c'est devenu une sorte de geste machinal qui rythme la vie de chacun. Il y a cinq dvd pour trente euros, six disques pour le même prix, et si tu achètes deux livres de la même marque tu peux en prendre un troisième gratuitement.

Je ne ressens plus de plaisir à faire semblant de parler à des gens à qui je n'accorde plus d'importance, comme si nous recolions les morceaux d'un souvenir que l'on voudrait faire revivre.

Je ne ressens plus de plaisir à manger de la pizza ou à prendre mcdo à emporter et le savourer sur la terrasse quand l'été approche et que le temps devient assez chaud et lourd pour ne pas ressortir les manteaux.

Je me couche tard car j'ai pris l'habitude de vivre un peu la nuit. C'est là où je me sens le moins seul,  quand je sais que ceux qui me sont le plus proche se sont endormis et ne passent plus de ces moments extraordinaires desquels je ne fais pas parti.

Je trouve cela étrange la manie que j'ai de penser que lire est une perte de temps, et de me plaindre ensuite de m'ennuyer tellement que je n'ai rien trouvé d'autre à faire que de jouer à la xbox toute la journée.

J'aime ces moments où la musique me fait penser que je me retrouve subitement assimilé à un héros de film d'aventure et que la caméra se bloque sur moi, et uniquement sur moi. Quand le réalisateur se dit : "C'est un personnage intéressant", et que chaque pas devient un chef-d'oeuvre qu'il faut absolument voir.

Le propre d'un aventurier réside dans le fait que c'est l'aventure qui vient à lui, et non l'inverse. C'est cela qui le rend intéressant.

Alors je laisse tomber, je ne serai jamais un aventurier.

Alors je laisse tomber, je ne serai jamais intéressant.

Alors au fil de ces heures passées à chercher le "pourquoi" d'une solitude si soudaine et durable, je m'interroge sur tout, et c'est cela qui fait que je me revendique optimiste tout en étant certainement l'un des hommes les plus pessimiste de ces dix-huit dernières années.

Le moindre dialogue devient un instant que j'aimerai prolonger

Même ces regards dans le bus qui ne peuvent se détacher l'un de l'autre parce qu'on sait que cela sera probablement le seul instant que l'on vivra ensemble, restent gravés et placés dans la pile "souvenirs importants".

Je vais m'arrêter d'écrire maintenant car en relisant ce dernier texte, je me suis rendu compte que j'étais à la recherche de souvenirs et de rien d'autres. Je me fou du bonheur, je me fou de votre nouvelle voiture ou de la pluie qui tombera demain. Je veux juste vivre, et trouver quelqu'un à qui raconter . Je ne veux pas que l'on m'oublie, être l'absent des retrouvailles d'anciennes classes de lycée, celui que l'on montre du doigt sur la photo en essayant de se remémorer son nom, et qu'on fini par sauter car il nécessitait un effort de mémoire trop important.

 

 

Sur ce, au revoir, chère loutre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 18:26

Les évènements qui marquent le plus notre vie sont ceux qui ont été les plus imprévisibles. Je me suis alors posé la question : peut être qu'en créant la mesure du temps, l'homme a construit lui-même les chaines qui entravent à sa liberté, se rendant ainsi esclave de son propre système.

Le temps est un concours d'endurance, on joue à qui va mourir le plus tard. Et pour cela il faut se sentir en sécurité, et seulement se sentir, car la mort est innatendue.

Certains cherchent le bonheur, d'autre la liberté, mais nous ne restons jamais ce que nous sommes vraiment à cause du chiffre qui flotte au dessus de notre tête. Les limites sont définies : à 40 ans on ne jette plus de cailloux sur les cannettes et on ne saute plus dans les flaques d'eau.

Alors moi j'essayerai bien de passer quelques jours sans le temps. Il m'oppresse.

Il y a une heure pour tout : manger, aller en cours, dormir, se laver les dents... c'est machinal, et les habitudes font qu'elles ne changent pratiquement jamais.

Si seulement nous pouvions arrêter de compter tout ce que l'on possède, stopper le compte à rebourd qui nous poussent un peu plus chaque jour vers notre tombe, pour que dans un dernier soupir le film de notre vie ne soit pas qu'un simple épisode de quelques images éparpillées mais une projection eternelle de l'existence dans sa plénitude la plus totale.

 

 

  Si seulement j'arrivais à ne plus faire de pléonasme

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 16:20

La solitude ne fait pas souffrir quand elle ne repose pas sur l'absence des autres.

Entre ceux qui essayent de me convaincre qu'ils seront là pour moi et ceux qui se persuadent que c'est effectivement le cas, je me retrouve seul dans ma chambre, à écrire sur mon ordinateur des articles que personne ne lira. La logique est là, mais dans les faits, c'est plus difficile de ne faire confiance à personne que d'accepter qu'on vous donne un peu d'espoir. Surtout quand le temps se bloque, comme si il cherchait à rendre cette journée déjà vide encore plus difficile à supporter.

 


 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 18:11

 


 

 

 

 

Aujourd'hui j'ai décidé de ne pas être triste quand je me suis assis seul sur les marches du lycée.

Aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter d'être névrosé.

Puisque la fin de ma vie est peut être demain

Je me suis dit qu'aujourd'hui il faudrait pas que je déprime

Alors voilà je bois mon café des deux mains

Et tant pis si on me mate d'un air amusé

Si les regards des autres me disent : " tu devrais faire un régime"

Le cancer fait maigrir, et puis j'aime recracher de la fumée

Je suis une sorte de cheminée.

 

C'est bien dommage de n'avoir personne à réchauffer.

 

Partager cet article
Repost0
22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 20:11

On veut faire la révolution tout en sachant qu'on fera un jour parti de ceux contre qui on lutte aujourd'hui. Dans cette ambiance dégénérée, les idéaux surgissent à travers une bannière flottant dans le vent au dessus de la foule : "On veut que le monde soit comme je veux qu'il soit"
L'essence de la démocratie repose sur le désaccord dans la façon de gouverner. Quand j'y repense je trouve ça un peu nian nian. Peut être parce que je n'ai pas encore l'âge de voter. Je trouve la politique interressante, je trouve sa dimension médiatique ridicule, en première page le nouvel album du docteur house, en seconde page les vacances du président au Cap Nègre.
Peut être que la surmédiatisation renvoie à notre propre échec, à l'envie d'avoir une place dans un monde qui avance trop vite. Alors voilà, assis sur mon canapé je cogite. Ce sont ces moments là que j'ai envie de passer en appuyant sur le "chapitre suivant" de ma télécommande.




 

 

Chapitre suivant ( lien mort )

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 19:05

Il fallait bien que tout s'arrête, ce bonheur sans défauts dans lequel tout est paisible. Même la fin est paisible, je me lasse, point. Y a t-il quelqu'un que je ne lasse pas, et si oui, j'aimerai connaître cette  personne, lui demander pourquoi je suis fait pour elle et pas pour celle que j'aime.
Et puis il y a ce silence qui succède à la déprime, je fais quoi maintenant, je ne peux pas effacer ton nom, mais je pense être capable de te dire bonjour sans te serrer dans mes bras.
Tout en écoutant Noir Désir, le monde parait aussi triste que moi, ce ciel gris qui n'ose pas pleuvoir, ce vent qui emporte les cendres sur son passage et qui les désintègrent, elles n'existent plus, et je me désintègre aussi. J'ai dans la tête ce bruit de violon grinçant qui me chuchote que demain rien ne sera pareil, à mon tour de souffrir, et même si mes peines ne sont pas les plus grandes au monde, je fais maintenant partie de ces gens qui marchent en regardant le béton froid, et j'ai froid.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 22:01

La nuit fait place aux rêves inaccessibles, Pavese nous prévient "Il y a une chose plus triste que d'avoir raté ses idéaux, c'est de les avoir réalisés.". Alors je vis pour être heureux mais ne pas réaliser ce qui serait l'accomplissement personnel, l'essence même de ce qui me fait exister. La plupart des gens autour de moi s'additionnent, malheureusement l'accumulation des évènements qui meublent ma vie chaque jour frôle le 0.
Un 0 dans chaque matière à force de regarder la télé trop tard le soir, un 0 en relations sociales, il faut d'abord que j'apprenne à me sentir bien dans ma peau, impossible.

Finalement les notes ne sont pas importantes nous dit-on, ce ne sont que des rapports à un idéal. En m'éloignant de tout ça, je deviens une sorte de créature paranoïaque qui vie en autarcie au fond de sa grotte toute équipée.

Partager cet article
Repost0
27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 18:58

Ou la sensation de voir le monde avancer sans vous.


Je deteste les gens qui se pleignent tout le temps, qui mettent leurs petites jérémiades en ligne pour qu'on les commente, et puis comme le dit Voltaire "Enfin, Mademoiselle, j’ai de l’expérience, je connais le monde ; donnez-vous un plaisir, engagez chaque passager à vous conter son histoire ; et s’il s’en trouve un seul qui n’ait souvent maudit sa vie, qui ne se soit souvent dit à lui-même qu’il était le plus malheureux des hommes, jetez-moi dans la mer la tête la première".

Là est toute l'inutilité de mon blog, pourtant il arrive parfois, adossé à une fenêtre en contemplant la pluie tomber que l'on soit obligé de se sentir moins important que la plupart des gens qui peuplent la planète, la région, ou même la ville dans laquelle vous vous trouvez.

Ce petit clignotant qui s'allume dans votre tête et qui vous dit "Monsieur X, aujourd'hui tu ne rencontrera personne, tu ne verras rien de nouveau".

Pendant que je lis Candide affalé sur le canapé la plupart de ceux que j'ai cotoyé de près ou de loin ont passé un bon week end, ils raconteront leurs exploits lundi, et puis quand viendra mon tour, ce que je redoute le plus, je resterai muet en regardant mes chaussures achetées sur internet : " bof rien".

 

Ce "bof rien" est la base même de ma vie et je m'estime heureux d'avoir encore des gens à qui je puisse le crier, le chanter, ou bien le prononcer tout bas pour que je puisse leur répéter encore et encore.

 

Tu veux être mon ami ?

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0